19.10.2020 - 18h30

Quand les horloges font battre les cœurs

Quatres récits racontés d'après ceux d'Alfred Chapuis

Galerie YD

Au coeur d'une montre

L’événement en présentiel doit être annulé pour cause d’exigüité de la salle. Les contes seront filmés et diffusé dès que possible sur notre site. Le prochain événement est en principe maintenu, merci de vérifier sur notre site chaque lundi, car la situation sanitaire est toujours en mouvement. Merci de votre compréhension.

Des histoires d’un monde horloger révolu racontées librement d’après celles d’Alfred Chapuis, éminente personnalité neuchâteloise, par les conteuses Josette Huguenin, Dominique Monvert Joliat, Danièle Neuenschwander et Claire Bärtschi-Flohr.

Alfred Chapuis, citoyen d’honneur de la ville du Locle dont les archives ont été offertes au musée par sa famille, est né en 1880 à Neuchâtel. Il a vécu son enfance à Fleurier, acquis une licence en lettres à l’Université de Neuchâtel et effectué un séjour d’une année à l’Université de Berlin. Il a enseigné l’histoire, la géographie économique et la littérature au Collège Latin et l’École de Commerce . Très apprécié par ses élèves, il fut aussi professeur privat-docent à l’Université. Passionné par l’horlogerie et les automates, il s’est intéressé tout particulièrement à l’histoire des Industries et en est devenu un expert de renommée internationale. Il a reçu le prix de l’Académie des Sciences de Paris en 1928 et a été nommé Docteur Honoris Causa de l’Université de Neuchâtel en 1938.

Auteur de récits anecdotiques et même d’un roman, où ses personnages projettent d’explorer la lune, il a répertorié toutes les œuvres littéraires habitées par les androïdes et autres créations mécaniques pour les réunir dans un ouvrage « Les automates dans les œuvres d’imagination ». Il réalisa aussi deux films documentaires.

Ami et collaborateur de Maurice Sandoz, richissime collectionneur bâlois originaire du Locle, dont la collection inestimable fut offerte au Musée d’Horlogerie du Locle. Heureuse coïncidence, Le Château des Monts fut mis en vente à ce moment-là. Il fut racheté par la ville pour y recevoir le musée et servir d’écrin à cette magnifique collection. Alfred Chapuis fut la cheville ouvrière de cette installation. Le Musée fut inauguré en 1959. Mais ni Alfred Chapuis, ni Maurice Sandoz, tous deux décédés en 1958, ne purent y assister.

Anecdote : Maurice Sandoz possédait le miroir des frères Rochat, de la Vallée de Joux, une merveilleuse pièce surmontée d’une rose. Grâce à un mécanisme caché près du  manche, la rose s’ouvre et un oiseau chante en tournant la tête et en agitant ses ailes. On peut encore voir cette merveille au musée d’horlogerie du Locle. En 1952, ce miroir fut volé chez son propriétaire, Maurice Sandoz, au Château de Burier. C’est Alfred Chapuis, qui, ayant retrouvé un fragment de la rose d’or sur une marche d’escalier du château, permit, grâce à ses relations en Italie,  de retrouver le précieux miroir à Milan, chez un antiquaire qui ignorait le vol. Et Maurice Sandoz put ainsi prouver que ce miroir était bien sa propriété.logo-MDA Mouvement des Aînés

Lectures organisées par le Mouvement des Aînés et La Louvrée

Accueil dans le respect des règles sanitaires, 30 places maximum, pas de réservations possibles, prévoir un masque et se renseigner sur notre site.

 

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