16.01.2023 - 18h30

Si la statue parlait

Café littéraire

Bibliothèque publique de Neuchâtel

Une femme africaine raconte sa vie : émois de la petite enfance, rêves d’adolescente, départ pour la ville, mariage…. Elle se trouve enfin un travail satisfaisant ses attentes de fille de forgeron, le commerce d’objets artisanaux. Mais cette activité la plonge aussi dans certaines désillusions : fin des traditions, machisme, troubles politiques, aléas du marché de l’art. Malgré la concurrence et l’assèchement du marché, elle essaie par tous les moyens de rester en contact avec ces objets venus des profondeurs de l’âme africaine.

Quarante-cinq chapitres qui décrivent ainsi l’existence d’une femme que les beautés de l’art primitif n’ont cessé de fasciner. C’est peut-être de son destin dont parle cette statue d’épouse que des collectionneurs découvrent un jour au fond d’une case !

Nicolas ROUSSEAU, docteur ès lettres et professeur, auteur d’ouvrages académiques sur Condillac et Diderot (1986 et 1997). Il a ensuite publié des poèmes, Ce beau désert du monde (Genève, Slatkine, 1998), ainsi que plusieurs récits de voyage illustrés par Aloys Perregaux, De L’Adrar au Tagant, Petits tableaux persans, Au soleil du Mali, Ma vie va vers l’Asie, De retour du bain turc (Paris, L’Harmattan, 2002, 2005, 2006, 2010 et 2016). Dans son roman Sur fond d’exils sans fin (Genève, Slatkine, 2019), il aborde le sujet de l’accueil des réfugiés. Il vit et travaille à Boudry, où il tient une galerie d’art africain. En préparation, une dystopie, Ma montagne en morceaux.

Apéro dînatoire !

Attention double soirée à 20h00

Bibliothèque publique de Neuchâtel